◢ numéro de coffre Gringott's : xx ◢ baguette magique : xx ◢ état civil : xx ◢ amortensia: xxxx ◢ effets personnels: xx

◢ à Poudlard/Beauxbâtons/Durmstrang/autres j'étais toujours celui/celle ...

☑ que les profs détestaient
☑ que les autres martyrisaient
☑ que les autres enviaient ou admiraient
☑ dont on ne se rappelait jamais le nom

◢ au petit déjeuner j'ai pris :

☑ un thé
☑ un jus de citrouille
☑ rien
☑ un café latte elfique double noisette crème

◢ mon chef...

☑ ... on est vraiment obligé d'en parler?
☑ je ne voudrais pas paraître arrogant/e mais le chef c'est moi
☑ j'en ai pas.
☑ un homme / une femme merveilleuse, aucun défaut, on devrait lui décerner l'ordre de Merlin...

◢ mon bar préféré... :

☑ l'Amortensia
☑ le Chaudron Baveur
☑ le Veritaserum
☑ Chez Mme Pieddodu

◢ quand j'étais petit/e je vouliais être... complétez avec ce que votre personnage pensait devenir plus tard.

◢ quand je rentre chez vous le soir...

☑ je pose mes affaires et je ressors direct retrouver mes amis/es en ville
☑ je m'affale sur le canapé, c'est le moment de désillusionner la télé que j'ai achetée sur le marché aux trolls et de me planter devant ma série moldue préférée.
☑ je vérifie que le plus grand a fait ses devoirs et que la table est mise pour le dîner.
☑ ... il faudrait déjà que je rentre ...

◢ l'endroit où je n'irais jamais :

☑ la bibliothèque municipale
☑ le marché aux trolls
☑ le plateau de tournage d'Amour Gloire et Sorciers
☑ les toilettes publiques

Ϟ Ma famille, mes parents: tout ce qui peut être intéressant à ce sujet selon vous.
Ϟ Mon Epouvantard et mon Patronus... votre texte ici.
Ϟ Mon Sortilège de prédilection : le sortilège que votre personnage utilise le plus souvent...
Ϟ Ma Bête-Noire : le sortilège que votre personnage redoute le plus ou qu'il n'a jamais su lancer/parer.
Ϟ Mes Epic Wins : ce dont votre personnage est le plus fier dans sa vie.
Ϟ Mes Epic Fails : Les pires trucs qu'il lui soient arrivé.
Ϟ J'aime... xx
Ϟ Je Déteste...

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◢ état civil : Célibataire jusqu’à preuve du contraire. Les plans de son père pour son compte ne sont pas encore très clairs, mais elle ne semble pas décider à prendre un époux de sitôt. Finir avec un bambin dans les bras à la sortie de Poudlard ? Très peu pour elle. Si elle comprend très bien le besoin procréateur des siens, il ne semble pas que la chose la démange... enfin, aux dires de ses parents. Dans l'ombre des couloirs il se pourrait bien que les doigts de la pianiste vienne caresser le doux visage d'Aodhán Reed, et ce, à l’abri de tous les regards indiscrets. ◢ numéro de coffre Gringott's : Elle ne possède pas de coffre personnel, sa fortune est celle de sa famille. Elle possède une somme d’argent convenable remis par sa mère comme « argent de poche », et si elle n’en utilise pas la moitié c’est qu’elle a appris à bonne école que l’argent se doit d’être durement gagné, et cela passe notamment par les résultats à l’école. ◢ signe(s) particulier(s) : Symphony, et ce depuis son plus âge, a toujours eu une facilité déconcertante dans la musique. Il a été découvert un peu plus tard qu’elle possédait une oreille absolue qui l’aider à découper avec une rigueur incroyable les sons et à les identifier à la perfection. Son goût de l’effort fit qu’elle devint très rapidement une joueuse de génie de multiples instruments dont le violon qu’elle affectionne tout particulièrement. Elle fait également de la danse sous les ordres de sa mère bien qu’elle trouve le sport très dégradant quant à l’image des femmes, encore qu’elle en reconnaît l’utilité. ◢ baguette magique : 23cm, en bois de rose, un cœur à base d'écaille de sirène. Elle a été vernie et patiné au sang de sombral. ◢ effets personnels: Un stradivarius usé par les heures de travail acharné, et un livre.

◢ à Poudlard j'étais toujours celui/celle ...

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◢ quand j'étais petit/e je voulais être... musicienne.

◢ quand je rentre chez vous le soir...

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☑ je m'affale sur le canapé, c'est le moment de désillusionner la télé que j'ai achetée sur le marché aux trolls et de me planter devant ma série moldue préférée.
☑ je vérifie que le plus grand a fait ses devoirs et que la table est mise pour le dîner.
☑ ... il faudrait déjà que je rentre ...

◢ l'endroit où je n'irais jamais :

☑ la bibliothèque municipale
☑ le marché aux trolls
☑ le plateau de tournage d'Amour Gloire et Sorciers
☑ les toilettes publiques

Ϟ Ma famille:
La famille Grey est établie dans la vallée de Dean depuis 1580 environ. La bâtisse se dresse fièrement depuis des générations, défiant quiconque d'approcher sans invitation. Le domaine est immense et planté çà et là de roseraies, le blason de la famille étant une rose rouge formant un G de sa ronce. On remarquera particulièrement le cimetière familial derrière la colline nord, où repose tous les Grey, mais aussi le grand boudoir où un lierre double centenaire recouvre les murs de ses lianes où fleurissent les noms et les portraits des membres de la famille.

Blason : de sable à la rose de gueule chargé d'une ronce en G cendrée piqué d'une branche à trois feuilles d'argent.

Ϟ Histoire ancienne:

LORD BRIVAEL GREY † est considéré comme le père de la lignée. Rendu célèbre par ses talents de pourfendeur de dragons, il pose le pied dans le vallon où se dresse aujourd'hui le domaine Grey et décide de s'y établir seul. Jeune homme craint mais respecté, il sait très vite tenir en respect quiconque s'imagine pourvoir passé outre l'épée qu'il a fichée dans la tête de dragon qui garde le domaine au sud. Il finit malgré tout par prendre femme en la personne d'Ophelia de Saxe, fille d'un riche notable de sang pur qui avait refusé de porter la moindre marque de reconnaissance au sorcier qui avait épargné à ses terres et ses gens d'avoir à finir sous le feu d'un vert gallois. Pour peine de quoi le nobliau se vit déposséder de son unique fille. La réputation de Brivael suffit à écarter toutes formes représailles. Le mariage fut célébré petitement dans la semaine même, puis il repartit. Ophélia, elle, n'eût que de longues nuits solitaires pour se faire à l'idée qu'il n'y avait aucun moyen pour elle de quitter le domaine de son ravisseur. Lorsque Brivael revint d'une longue chasse au dragon, il la soumit et la quitta sur ces quelques mots : « Il te faudra apprendre à m'aimer autant qu'à te faire aimer de moi. » De cette union naquit trois fils, LORD AETHELRIC †, LORD HERMENEGILD †, et LEOFWINE GREY †. Par droit d'aînesse, à la mort de Brivael, ce fut Aethelric qui prit le titre de Lord. L'histoire retient les trois fils de Brivael pour ce qu'elle a de tragique bien sûr. On dit que les trois frères étaient aussi dissemblables que le jour et la nuit. Aethelric portait son courage hérité de son père dans ses cheveux blonds. Il était aimé et salué où qu'il aille. Tout au contraire, Hermenegild était un homme sombre et emporté dont on redoutait et détestait même l'ombre. Tous deux pourfendeurs de dragons. Enfin Leofwine, le plus jeune, se destina aux ordres comme il était d'une nature plus timorée. Aethelric épousa une sorcière de sang pur, Godiva Hastings qui devint l'une des figures de femmes les plus retenues de la famille: LADY GODIVA GREY†. Jaloux de ce mariage d'amour, de cette aura rayonnante qui son frère, Hermenegild se referma d'avantage sur lui-même. Il ne tarde pas à se débarrasser de son aîné mais également de son cadet Leofwine qui avait été le malheureux témoin de son crime abominable. Là-dessus Hermenegild prend le titre de Lord et l'épouse de feu Aethelric qui sera enterré auprès de ses parents avec Leofwine sous une pierre sans épitaphe.
Par la suite, la famille s'entoure d'une aura d'autant plus sombre. Lord Hermenegild ne reparaît que peu après ses méfaits mais son épouse, Lady Godiva Grey se rappelle aux petites gens par bien des actes généreux qui lui seront souvent reprochés chez les grandes familles de sangs purs. La pauvre survivra à son bourreau mais pas à l'infamie qui s'abat sur elle puisque beaucoup lui attribue le rôle de pomme de la discorde entre les fils de Brivael. Elle laissera deux fils, LORD SWIÐHUN GREY† qui ressemble étrangement à Aetheric bien qu'il soit né quelques mois après sa mort et fut donc considéré comme le fils d'Hermenegild, et LORD CYNEFRIÐ GREY† qui marquera son nom dans l'histoire de la famille à grands coups de barre de fer... Là encore les deux frères ne semblent rien partager. Quand Swidhun à la belle figure est le détesté de son père, Cynefrid le laid est le favori et semble en tout point égal voire pire que son père.

(…)

Symphony est la petite fille de Lord Lester Grey et Lady Bellatrix Grey. Le dernier couple des Grey eut ensemble trois enfants. Lady Bellatrix Grey donna tout d’abord naissance à des faux jumeaux nommés Lester et Lilith, puis eut une dernière fille appelée Cassandre.
Lester se maria à Joleene Black et eut trois enfants également, nommés Brivael II, James et Symphony. Brivael II se maria quant à lui à Loveleen Blake et eut à son tour trois enfants nommés Miracle, Elzévir et Egérie. James épousa contre toute attente la ténébreuse Ophélia d’Havré du Croÿ, une princesse franco-allemande, de qui il a deux enfants, nommés Aloysius et Léopoldine – la princesse attendant un troisième heureux évènement actuellement.
Symphony n’est destinée, à l’instant, à personne et semble chérir sa vie de libre jeune femme.
Lilith Grey fit un premier mariage avec Lucius McGregor mais ce dernier décéda brutalement le jour même. Elle fit un second mariage avec Aleksandr Souvorov duquel elle eut deux enfants : Ana et Kirill.
Cassandre ne fit aucun mariage ; sa vie frivole la mena dans les bras de l’Earl Irvin de Suffolk-Lowestoft-and-Littlebury de qui elle aura Marla Grey. Cette dernière plus tard se mit en couple avec le jeune Ezechkiel Scylence et ensemble eurent une fille, Sunshine Scylence.

Ϟ Mon premier mot: Papa.
Ϟ A Poudlard... Symphony est un élève brillante. Détestant la médiocrité et la suffisance, et surtout les deux combinés, cette fameuse « médiocrité suffisante » qu’ont certains bourgeois, elle pratique rigoureusement la recherche de la perfection. A l’image de ses frères avant elle, elle se trouve à tout point de vue excellente, et c’est bien l’une des rares choses qui la préoccupent un tant soit peu ici-bas.
Ϟ Mon Epouvantard et mon Patronus... Un mainate religieux pour tout patronus, cet animal étant très connu pour sa faculté à imiter avec une précision immense la voix de son maître jusqu’à son intonation même, et d’une beauté sombre, il semble que l’animal soit un peu plus qu’un patronus, puisque souvent vous apercevrez Sabbat, son animal de compagnie, perchée sur une de ses épaules. D’un autre côté, son épouvantard est celui de sa mère avant elle : au sol traînant, de lourdes chaînes, des menottes, un boulet. La peur de perdre sa liberté a toujours été quelque chose d’oppressant chez elle.

Ϟ Ma Pensine:
Pour rentrer au conservatoire de Londres, il fallait passer à n’importe qui, même aux plus méritants, un petit entretient avec le doyen et deux des professeurs de l’école. N’importe qui aurait eue peur de se présenter, même avec une oreille absolue active puisque l’on disait d’eux qu’ils étaient tellement retords qu’ils n’auraient laissé passer le diable armé d’un violon. Symphony, elle, n’avait pas peur. Assise entre ses deux parents, le visage lisse quoi qu’un peu pâle, elle regardait de ses grands yeux d’enfant la porte d’acajou devant elle, bien haute et grande. Dans le couloir, ils étaient peu. Quatre enfants. Tous sorciers bien sûr, mais elle n’était pas sûr que les quatre garçons qui attendaient après furent du meilleur sang, aussi elle détourna le regard. Sa petite moue n’échappa pas à Joleene.
« Tu as peur ? »
« Je m’ennuie… » Souffla le petit ange aux yeux d’azur. « C’est trop long. Il n’y a que cette école ? »
Alors que les autres enfants affichaient un air choqué, comme si les mots de l’enfant était blasphématoire, Joleene, elle, eut un petit rire amusé et haussa un sourcil, avec cet air qui, sur son visage un peu vieilli, gardé toujours un air sournois de renard, retroussant le bout de son nez alors qu’elle posait sa main sur la tête du petit ange brun qui attendait, violon en main.
« Tu as voulu cette école Symphony, tu ne vas quand même pas laisser ta place à une autre ? Attends encore un peu, ça va bientôt être à notre tour, j’en suis sûr. »
Du haut de ses onze ans, l’enfant ne répondit pas. Elle posa juste ses yeux sur Lester, son père, qui attendait juste à sa droite. Elle le fixa quelques longues secondes, en perdant le fil, absorbée par la petite ridule juste au-dessus de sa joue, crée par un fin plissement du coin de son œil. Symphony ouvrit un peu plus les yeux quand elle sentit enfin le regard de son géniteur dans les siens et eut un petit sourire chafouin, rappelant sans mal sa mère, quand elle avait pourtant les yeux de son père.
« Lord Grey… ? » Un homme s’arrêta devant le petit groupe. « C’est à votre tour. La règle veut cependant que vous attendiez dans l’antichambre, le temps du passage de la jeune Lady Grey. »
Joleene et Lester hochèrent la tête et se levèrent, suivit de prêt par la fine et toute petite silhouette de Symphony, suivant les traces de ses parents. Ces derniers s’arrêtèrent dans l’antichambre et prirent place sur un banc, pendant qu’un majordome approchait avec du thé et de quoi grignoter.
« Quinze minutes, c’est tout ce que vous aurez à attendre. »
Le même majordome finalement ouvrit la porte sur un couloir où la jeune fille fut invitée. Elle y entra, suivit la direction indiquée – tout droit – et arriva devant une porte où elle toqua trois fois de ses jointures fines. « Entrez ! » cria une voix à l’intérieur, alors elle tourna la clenche et entra, refermant la porte derrière elle. Charmante du haut de ses onze ans, les cheveux longs et détachés, formant comme une cascade sombre sur ses épaules, son habit prune ne faisait que ressortir davantage sa peau laiteuse d’enfant et ses yeux magnifiques, immense, ornés de cils sombres. L’intendance montra une chaise, et la jeune enfant y prit place, devant une longue table où étaient attablés les trois compères. Trois hommes. Leurs noms étaient alors écrit au-devant, sur un triangle de bois « LUTTON », le doyen, « HUDDERFIELD », professeur de piano, et « EXETER », professeur de violoncelle. Elle pinça ses fines lèvres roses thé, et les fixa.
« Bonjour Lady Grey. Vous vous sentez bien ? »
« Plutôt. Et vous ? » Sourit l’enfante.
« Bien, bien… » Lutton eut un petit rire. « Vous allez pouvoir nous détailler un peu votre parcours alors ? Vous savez combien il est difficile d’entrer dans une école. Surtout aussi jeune. »
« Je le sais bien, monsieur. » L’enfante restait bien droite sur sa chaise, digne de son éducation. « Quand j’ai eue cinq ans, j’ai commencé l’apprentissage du piano et du violon. Ayant des facilités à l’apprentissage, mes parents m’ont inscrite à l’Ecole de Musique de Newcastle dès l’âge de sept ans. J’y aie donc poursuivi mon apprentissage. Au même âge, un professeur a conseillé de compléter ma formation par une formation de danse. Mes parents ont accepté et m’ont ainsi inscrite à l’Ecole de Danse de Manchester. J’ai donc reçu depuis mes sept ans la double formation de musique et de danse. »
« Dans votre dossier il y a écrit que vous… avez une oreille absolue, c’est bien ça ? »
« En effet. Une oreille absolue, et un mémoire eidétique. »
Lutton regarda Exeter qui jouait avec son stylo comme la gamine le dardait d’un regard froid, comme c’était très mal poli de ne pas écouter son interlocuteur, et encore plus quand il s’agissait de faire autre chose pendant. Elle se pinça les lèvres, se retenant de se lever et de lui arracher le stylo des mains. Elle avait pris très jeunes des tapes sur les mains à ne pas faire ce genre de chose, ce n’était pas pour qu’on le lui fasse, à elle !
« Vous maîtrisez combien d’instruments ? »
« Actuellement cinq. »
« A quel niveau ? »
« Selon mon dernier examen à l’Ecole de Newcastle, je suis avancée en matière de violon, de piano et de harpe. Je suis presque au même niveau en violoncelle et en contrebasse. »
« Vous voulez apprendre d’autres instruments ? »
« Autant que je le pourrais. Je suis en train d’apprendre la flûte traversière. »
« Quel est votre but dans la vie, Mademoiselle… Lady Grey ? »
Symphony eut un petit sourire timide, ses joues se tintant d’un rose invisible ou presque. Son rêve ?
« Devenir la première musicienne reconnue, monsieur. Inscrire une femme au rang de Beethoven dans l’histoire, et composer une symphonie qui de tous les temps sera connue et reconnue comme celles de Mozart. Et si je peux demander plus encore, j’aimerais révolutionner l’art de la musique comme Wagner l’eut fait. Voilà mon but dans la vie, monsieur Lutton. »
Le vieux eut un petit rire goguenard, appréciant cette sincérité et surtout cet enthousiasme, ce feu dans les prunelles quand elle parlait de la musique et de l’histoire. Wagner, Mozart, Beethoven. Et peut-être un jour Grey. Lady Symphony Grey. Il leva la main et lui montra le piano qui était apparu derrière elle.
« Vous allez nous jouer du Haendel… »
Symphony le regarda, regarda le piano, puis reposa ses yeux sur le juge, avec une petite moue, chuchotant, n’osant pas trop :
« C’est un peu facile, monsieur… »
Lutton la regarda, et eut un nouveau petit rire.
« Tu ne veux pas jouer un morceau facile que tu sauras réussir pour pouvoir entrer dans l’école ? »
La jeune fille eut un petit sourire amusé.
« A vaincre sans périls on triomphe sans gloire. »
Lutton eut un sourire appréciateur. Non. Vraiment. Il l’aimait bien cette petite.
Brave petite.
(…)
Le regard dur sur les feuilles de l’ouvrage, la jolie nymphe qu’était alors Symphony tournait les pages calmement jusqu’à la 765ème exactement, soit le début du chapitre « ARTEFACT NOIRE ». Elle tourna les pages et commença à ralentir, un petit sourire s’étirant sur ses lèvres.
« LA FLÛTE DE HAMELIN, artefact noire.
Apparue en 1220 environ… en Allemagne…
Présentée sous la forme d’une flûte… Elle aurait le pouvoir de contrôler les mouvements des gens et d’endormir toutes leurs défenses… On raconte qu’elle serait sous l’emprise d’un Impero puissant et le dégagerait une fois que l’on jouerait dedans… Elle serait un instrument du diable lui-même… »
Elle tourna la page, ses yeux s’accrochant davantage sur le second objet.
« L’ORGUE DE POLYMNIE…
LA TROMPETTE DE CALLIOPE… »
Elle siffla, tourna la page.
« COR DE MELPOMENE…
VIOLE D’ERATO…
LYRE DE TERPSICHORE… »
« Fouterie de mythologie » siffla la serpentard, qui tourna encore la page, ses yeux parcourant les pages consacrées aux artefacts grecs. Ici et là on affichait le Viole de Gambe de la Muse Erato, cet immense contrebasse que l’on tenait entre les jambes, son nom tirant d’ailleurs son origine de là.
Symphony soupira doucement, se frotta la tempe et jeta un œil anxieux à la porte de sa chambre, mais elle était toujours fermée. Parfois l’un de ses parents passait dans le couloir et ouvrait la porte sans s’annoncer. Si sa mère comme son père la trouvait à lire ce livre, pour sûr qu’elle aurait été collé à la Poivrière jusqu’à la fin du mois, soit deux longues semaines. Elle gonfla les joues, s’éclairant à la lumière d’une bougie et continua sa lecture.
Elle se frotta les yeux, tourna la page et s’arrêta net. Ses yeux s’agrandirent, et son sourire s’étira.
« LE VIOLON D’OFEDALIA.
Apparu pour la première fois au…
Il serait de couleur sombre. Commandé à Stradivarius par un couple de nécromant, il aurait subi de très grandes modifications dont un sceaux unique qui aurait enfermé en ce dernier des pouvoirs grandioses, comme par exemple réveiller les morts et les commander. (…) Il s’agirait du violon le plus complexe de Stradivarius, mais beaucoup d’experts pensent qu’il a été détruit par le Vatican lors de la Guerre des Roses. »
Un petit sourire sur le bout des lèvres. C’était ça.
C’était exactement ça.
Ϟ Mon Sortilège Préféré: Etrangement, le silencio.
Ϟ Mes Epic Wins: Être entrée à l’académie de musique royale du Royaume-Uni à l’âge de onze ans, avoir réussi haut la main tous ses examens, avoir décroché ses BUSES avec une mention en étant major de sa promo, être considérée comme l’un des meilleurs parties de la noblesse magique, voir le meilleur, avoir réussi à faire acheter trois stradivarius à son père et enfin, avoir désarmé un sixième année quand elle était en seconde année par « jeu ».
Ϟ Mes Epic Fails: S’être prise une première gifle de la part de James pour oublier d’être humble, avoir la réputation d’être insupportable quand elle est uniquement distante, s’être vue refusée une place de préfète uniquement car son père est un mangemort reconnu.
Ϟ J'aime... Camille Saint Saëns, la musique, la lecture, la liberté, la cigarette (même si Lester la tuerait s’il l’apprenait), la perfection, la symétrie, la solitude, la chaleur des couvertures, les jolis mots, les poèmes de Baudelaire, son père, la mort, ce qui est dangereux, les feux d’artifice, la chasse.
Ϟ Je Déteste... Chopin, l’amour, les enfants, la viande, les bruits stridents, la musique mal jouée, la médiocrité, la bourgeoisie qui se prend pour la noblesse, les sangs mêlés et les moldus, la noblesse mal élevée, les ordres, l’oppression, les garçons.
Ϟ Il était une fois... une jeune fille qui s’amusait avec la vie, avec la mort, en oubliant hélas que l’homme téméraire est le plus vulnérable.
Ϟ Le conte des trois frères? Les choses qui sont écrites dans les livres, cachées, sont parfois les plus véritables. Symphony n’est pas le genre de fille naïve, pourtant innocente elle aurait tendance à croire que tout existe. Après tout, ne courre-t-elle pas après un Violon qui commanderait aux morts, scellé par un couple de nécromants fous amoureux ? Si le conte des trois frères existe cependant, la baguette étant cassée, il semble que le conte ne serve plus à rien.
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